Nombreux dans le secteur médical, les travailleurs non salariés (professions libérales, indépendants, auto-entrepreneurs) n’ont pas toujours conscience des carences de leur statut en matière de prévoyance. Voici trois petites histoires du quotidien pour les sensibiliser.
Marc, 27 ans, vient d’ouvrir son cabinet d’ostéopathie dans une petite ville de la banlieue grenobloise.
Pour fêter son installation, ce passionné de glisse part au ski entre amis pour le week-end. Le dernier jour, il se décide enfin à tenter la plus grosse bosse du snowpark. Bilan, un beau vol plané et une fracture du scaphoïde. Plâtré, Marc ne pourra pas utiliser son poignet et donc travailler pendant au moins deux mois. Dans l’euphorie de son installation, il n’avait pas une seule seconde envisagé ce genre d’imprévu. Le lundi, Marc se rend compte de la situation quand il doit annuler tous ses rendez-vous. Il découvre qu’en tant qu’ostéopathe, il dépend de la CIPAV (caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse) et que son statut ne lui permet pas d’avoir des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail. Pour continuer à payer son loyer et maintenir son train de vie, il doit piocher dans un compte épargne et retarder son projet d’acheter un appartement. Marc a compris la leçon. Quelques mois plus tard, il contacte Pauly-Medical et souscrit à un contrat de prévoyance privé adapté à ses besoins. Il retourne au ski, en prenant soin d’éviter le snowpark.
Sarah, 38 ans, est infirmière libérale en Normandie.
Cette mère de deux enfants, attend un heureux événement. Entre ces nombreuses visites à domicile, et les trajets pour emmener ses enfants à l’école, Sarah ne s’économise pas. Craignant un accouchement prématuré, son gynécologue lui conseille de se ménager et d’arrêter son activité professionnelle. Mais Sarah a encore plus d’un mois avant le début de son congé maternité. Financièrement, elle ne peut pas se permettre de ne pas toucher de salaire pendant un mois. Heureusement, Sarah avait pris ses précautions. Bien consciente des carences de son statut d’infirmière libérale en matière de protection sociale, elle souscrit depuis plusieurs années à une assurance prévoyance privée, qu’elle a choisie avec les conseils de Pauly-Medical. A la signature de son contrat, elle a pris soin d’inclure la grossesse dans son contrat. Elle est donc indemnisée pendant cette période d’inactivité. Sarah prend enfin le temps de se reposer et accouche quelques mois plus tard d’un petit garçon.
Yann, 50 ans, est médecin généraliste dans le Limousin.
Pour rendre visite à ses patients les plus isolés, il effectue quotidiennement des trajets en voiture. Un matin d’hiver, il perd le contrôle de son véhicule sur une route de campagne verglacée. Opéré de plusieurs fractures, il n’est pas en état de reprendre le travail pendant plusieurs mois. Pendant sa convalescence, ses frais médicaux lui sont bien remboursés par la sécurité sociale, mais il est surpris de ne pas toucher d’indemnités journalières. Yann découvre que même en ayant souscrit à une assurance volontaire, il n’était pas assez couvert contre le risque d’accident du travail. Avec un contrat de prévoyance privé, il aurait pu maintenir son niveau de vie. Sans revenu pendant sa rééducation, il peut heureusement compter sur ses économies, sur le soutien moral et financier de son épouse et même de ses patients.