Assurer l'avenir du vétérinaire : l'importance de la prévoyance professionnelle.
Dans le monde exigeant de la médecine vétérinaire, où la dévotion envers les animaux et la gestion du cabinet occupent le devant de la scène, il est facile pour les praticiens de négliger un aspect crucial de leur vie : leur propre protection financière. La prévoyance pour les vétérinaires ne devrait pas seulement être considérée comme une option, mais plutôt comme une priorité au sein de leurs couvertures professionnelles. Malheureusement, une part significative de professionnels de ce domaine n'accorde pas à cette question la considération qu'elle mérite.
La première étape vers une prévoyance efficace consiste à comprendre comment vos régimes obligatoires, tels que le CARPV, vous couvrent en cas d'événements imprévus tels que maladies ou accidents. Cette évaluation initiale vous permettra de prendre conscience que ces couvertures pourraient être insuffisantes voire inexistantes, notamment en cas d'incapacité de travail.
Depuis de 1er Juillet 2021, vous bénéficiez d’indemnité journalière (IJ) versée par la CPAM à partir du 4eme jour d’arrêt de travail jusqu’au 90eme jour.
L’indemnité sera calculée comme suit : 50% de la moyenne de vos trois derniers revenus déclarés. Le minimum versé sera de 24€ par jour et le maximum sera de 180€ par jour. Ceci est une belle avancée pour les vétérinaires libéraux car de son côté, la CARPV ne prévoit aucune indemnité journalière sur les trois premières années.
Lorsque vous êtes adhèrent à la CARPV, il existe trois classes de cotisations :
Il existe aussi un tarif jeune installé pour le vétérinaire libéral de moins de 35 ans.
Ce tarif préférentiel est valable les trois premières années d’installation. Le praticien sera automatiquement affilié à la classe maximum si un choix n’est pas fait au moment de l’installation.
Un vétérinaire libéral pourra bénéficier de deux types de rentes :
Cette rente sera versée en cas d’invalidité égale à 66% depuis plus d’un an. Les montants selon la classe choisie seront de :
A contrario de la rente partielle, un taux de 100% d’invalidité sera imposé avant de pouvoir bénéficier de la rente totale de la CARPV.
Après une invalidité de plus d’an, la CARPV exonère le praticien :
Ce qui signifie que même en état d’invalidité, le praticien continuera de cotiser pour sa retraite en fonction de sa classe. Ces cotisations sont donc prises en charge par la CARPV.
La CARPV prendra en compte l’invalidité fonctionnelle et/ou professionnelle et retiendra le taux le plus favorable des deux pour l’assuré.
Celui-ci est prévu par CARPV à hauteur de la classe de cotisation choisie par l’adhérent :
Ce capital est versé en une seul fois à un ou plusieurs bénéficiaires qui peuvent être le conjoint non séparé, les enfants mineurs à charge, les descendants ou les ascendants. En cas de décès après 65 ans, une décote du capital sera appliquée en fonction de l’âge de l’assuré.
Celle-ci est versée mensuellement à l’époux/se ou conjoint survivant lié par PACS depuis au moins deux années jusqu’à l’âge de 65 ans du conjoint survivant.
Montant de la rente :
Cette rente peut être versée jusqu’aux 21 ans de chaque enfant et 25 ans en cas de poursuite d’études supérieures.
Montant de la rente :
Après étude de votre régime obligatoire, nous pourrons constater les différentes lacunes concernant l’incapacité de travail, l’invalidité ou encore la couverture familiale. Il est crucial donc de chiffrer le niveau de protection dont vous avez besoin en tenant compte de plusieurs facteurs. Cela inclut des éléments personnels tels que :
Étant spécialisé en protection sociale dans le secteur médical, nous avons pris l’habitude d’analyser votre déclaration 2035 ou compte de résultat afin d’assurer vos revenus déclarés et frais professionnels au plus proche de la réalité.